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Date de création : 25.10.2012
Dernière mise à jour : 25.01.2020
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La Vie Après la Mort

Vie après la mort

La question du prolongement ou de l'anéantissement de la conscience après la mort est ancienne. L'origine et la nature de la conscience1 font l'objet de controverses et l'état de la conscience après le décès n'est pas un sujet d'étude des centres de recherche européens utilisant la méthode scientifique2. En revanche, aux États-Unis, l'Université de l'Arizona possède un laboratoire de recherche scientifique sur la vie après la mort3, dont la devise est : Si cela est vrai, cela sera découvert ; si cela est faux, nous trouverons pourquoi c'est une erreur4. Aujourd'hui comme autrefois, il existe de nombreuses hypothèses, croyances ou témoignages sur cette question.

Synonymes : « après-vie », « condition posthume », « destinée des morts », « existence post mortem », « outre-tombe », « outre-vie », « survie de la conscience après la mort », « survie de la personnalité humaine », « survivance de l'âme », « vie dans l'au-delà », « vie future »5...

La connaissance qui étudie le destin de l'âme après la mort s'appelle « eschatologie individuelle ». Eschatos (???????) en grec signifie « dernier » et logos signifie « étude ». L'eschatologie est donc la doctrine qui concerne les fins dernières, les temps ultimes, soit de l'individu après sa mort (eschatologie individuelle), soit de l'humanité à son extinction (eschatologie humaine), soit du monde à sa disparition (eschatologie cosmique).

Sommaire
Historique

Bien que faisant l'objet de critiques, une documentation monumentale traite de cette question depuis des siècles. Il peut s'agir d'études ethnologiques6, de thèses religieuses relatives à l'au-delà, ou de démonstrations philosophiques. Diverses traditions et courants de pensées ont également produit une masse documentaire tels que le chamanisme, le lamaïsme le spiritisme, le théosophie blavatskienne, ou l'anthroposophie. Enfin, chaque année apporte son lot de témoignages concernant des manifestations de défunts ou des expériences aux frontières de la mort. Actuellement, la recherche scientifique n'entreprend pratiquement aucun travail pour connaître l'état de la conscience d'un individu après son décès7. Par conséquent, les connaissances dans ce domaine sont, de nos jours, embryonnaires.

Questions sur la mort et l'immortalité

« Guide sur la vie après la mort pour le gardien de la propriété de la déesse Mout Sesech ». Papyrus Égyptien sur la vie après la mort.

Toutes les civilisations, depuis la préhistoire, ont laissé des traces de croyances en une existence après la mort, chacune avec sa propre perception de l'immortalité, de l'esprit, de la rétribution des âmes et du sens de la vie. Ainsi, la croyance en la survie de l'âme, autant que le respect des défunts, sont à l'origine des divers rites funéraires8,9.

Quantité de philosophes et de théologiens ont développé des raisonnements pour prouver l'existence de l'âme et son immortalité ou sa survivance. Platon, dans le Phédon, a avancé cinq preuves ou raisonnements : 1) par les opposés (69-72 : "les vivants naissent à partir des morts", donc l'âme existe après la mort), 2) par la réminiscence (72-78 : "notre âme existe avant même d'arriver dans un corps", elle a appris dans un temps antérieur, où elle n'était pas dans une forme humaine, et elle peut s'en souvenir), 3) par l'affinité (78-84: "l'âme ressemble au divin", or ce qui est divin est immortel ; d'autre part, après la mort, l'âme va à son semblable, le divin, l'immortel, le sensé), 4) par l'harmonie (84-86 : un corps n'est vivant que par le mélange bien composé de propriétés opposées, c'est-à-dire la vie, c'est-à-dire l'âme), 5) par l'essence (102-107 : il est de la nature de l'âme d'être immortelle, indestructible, incorruptible).

Le raisonnement intellectuel envisage aussi des analogies avec certains phénomènes naturels. Ainsi, la mort serait comme le sommeil (suivi du réveil)10, comme l'hiver (suivi du printemps). Le principe de l'enfouissement des corps n'est pas sans rappeler non plus celui des graines en agriculture.

Témoignages

De tout temps, des contacts sont allégués avec les défunts. Pline le Jeune a laissé une célèbre histoire de fantôme 11. Victor Hugo a décrit exhaustivement - et même horodaté - ses dialogues avec l'au-delà dans Les tables tournantes de Jersey. Bertrand Russell lui-même, dont le scepticisme entendait examiner toute hypothèse, prend acte de ces allégations, mais précise12 : « ces témoignages pourraient établir que nous survivons, mais ne prouveraient pas pour autant que nous survivons éternellement ». Les expériences vécues peuvent être classées en plusieurs catégories :

Les expériences spirites

Depuis sa naissance au XIXe siècle, le spiritisme a convaincu des millions d'adeptes. Cette doctrine affirme possible la communication avec les esprits des morts. La méthode expliquée par les ouvrages spirites13 nécessite généralement la participation d'un ou plusieurs médiums. La médiumnité n'est cependant pas reconnue unanimement comme une réalité. Bien que peu étudiée, la pratique du spiritisme est actuellement très populaire au Brésil14.

Les expériences aux frontières de la mort

Article détaillé : Expérience de mort imminente.

Raymond Moody (La Vie après la vie, 1975) a rapporté le témoignage de personnes ayant subi une mort apparente et qui, une fois réanimées, décrivent une expérience qui, d'un sujet à l'autre, offre des ressemblances. « L'expérience modèle », selon Moody, se présente ainsi :

"Voici donc un homme qui meurt, et, tandis qu’il atteint le paroxysme de la détresse physique, il entend le médecin constater son décès. Il commence alors à percevoir un bruit désagréable, comme un fort timbre de sonnerie ou un bourdonnement, et dans le même temps il se sent emporté avec une grande rapidité à travers un obscur et long tunnel. Après quoi il se retrouve soudain hors de son corps physique, sans quitter toutefois son environnement immédiat ; il aperçoit son propre corps à distance, comme en spectateur. Il observe de ce point de vue privilégié les tentatives de réanimation dont son corps fait l’objet ; il se trouve dans un état de forte tension émotionnelle. Au bout de quelques instants, il se reprend et s’accoutume peu à peu à l’étrangeté de sa nouvelle condition. Il s’aperçoit qu’il continue à posséder un "corps", mais ce corps est d’une nature particulière et jouit de facultés très différentes de celles dont faisait preuve la dépouille qu’il vient d’abandonner. Bientôt, d’autres évènements se produisent : d’autres êtres s’avancent à sa rencontre, paraissant vouloir lui venir en aide ; il entrevoit les esprits de parents et d’amis décédés avant lui. Et soudain, une entité spirituelle, d’une espèce inconnue, un esprit de chaude tendresse, tout vibrant d’amour - un être de lumière - se montre à lui. Cet être fait surgir en lui une interrogation, qui n’est pas verbalement prononcée, et qui le porte à effectuer le bilan de sa vie passée. L’entité le seconde dans cette tâche en lui procurant une vision panoramique, instantanée, de tous les évènements qui ont marqué son destin. Le moment vient ensuite où le défunt semble rencontrer une sorte de barrière, ou de frontière, symbolisant l’ultime limite entre sa vie terrestre et la vie à venir. Mais il constate alors qu’il lui faut revenir en arrière, que le temps de mourir n’est pas encore venu pour lui. À cet instant, il résiste, car il est désormais subjugué par le flux des évènements de l’après vie et ne souhaite pas ce retour. Il est envahi d’intenses sentiments de joie, d’amour et de paix. En dépit de quoi il se retrouve uni à son corps physique : il renaît à la vie. Par la suite, lorsqu’il tente d’expliquer à son entourage ce qu’il a éprouvé entre temps, il se heurte à différents obstacles. En premier lieu, il ne parvient pas à trouver des paroles humaines capables de décrire de façon adéquate cet épisode supraterrestre. De plus, il voit bien que ceux qui l’écoutent ne le prennent pas au sérieux, si bien qu’il renonce à se confier à d’autres. Pourtant cette expérience marque profondément sa vie et bouleverse notamment toutes les idées qu’il s’était faites jusque-là à propos de la mort et de ses rapports avec la vie" (Raymond Moody, Lumières nouvelles sur la vie après la vie, 1977, trad., J'ai lu, p. 36-37).

En France, le docteur Jean Jacques Charbonier a relaté le même genre de témoignages dans plusieurs de ses ouvrages.

« Souvenirs » et réminiscences

Depuis la Grèce antique, il est question de personnes qui auraient le souvenir de leurs incarnations passées (Pythagore, Empédocle) ou qui soutiennent que l'on peut se rappeler sa vie dans l'Hadès ou dans le monde idéal (Platon : la réminiscence). Empédocle : "Un homme extraordinaire par son savoir, un génie ayant su acquérir un trésor de sapience Pythagore... pouvait évoquer les souvenirs précis de tout ce que, homme ou bête, il avait été en dix et même vingt vies humaines vécues" (fragment 129). - Un esprit critique oblige à ajouter que les "souvenirs des vies antérieures" pourraient être l'expression de phantasmes ou des amalgames mentaux. La réminiscence n'est qu'une théorie philosophique.

Les études scientifiques

Conclusion d'Albert de Rochas d'Aiglun sur les possibilité d'une étude expérimentale de la vie après la mort.

Albert de Rochas d'Aiglun fut au XIXe siècle un des rares scientifiques à initier des recherches expérimentales sur les médiums et sur les manifestations de l'au-delà (voir illustration ci-contre).

Ian Stevenson, professeur à l'Université de Virginie, a analysé des milliers de témoignages sur la réincarnation, et publié vingt cas suggérant le phénomène de réincarnation15. Il s'appuie sur les souvenirs, la confrontation entre les souvenirs que les "réincarnés" ont de leur vie passée et des réalités qu'ils ne connaîtraient pas. Par exemple, Parmod, né le 11 octobre 1944 dans l'Uttar Pradesh (Inde), déclare, vers deux ans et demi, que sa femme vit à Moradabad, à trois-quatre ans il dit avoir eu un magasin de biscuits appelé "Mohan Frères", à Moradabad, qu'il avait été malade après avoir trop mangé du lait caillé ; Stevenson contrôle : chez les "Mohan Frères" de Moradabad, un Parmanand est mort le 9 mai 1943, suite à une maladie contractée après s'être gavé de lait caillé... Mais Stevenson refuse cependant de prendre position entre fraude, cryptomnésie, perception extra-sensorielle associée à la personnification, possession, réincarnation (p. 662).

Types de scénarios pour une survivance

Le problème métaphysique de la vie après la mort, d'après Pierre A. Riffard16, ne serait pas une croyance simple du genre « Je crois au paradis ». Ce serait plutôt une stratégie qui combine divers concepts et opère par choix idéologiques, à tel point qu’on pourrait la représenter graphiquement par un arbre de décision !

arbre de décision binaire

Au point de départ surgissent des questions de méthode. I) Peut-on savoir s’il y a vie après la mort,  et comment en parler ? II) Où se documenter ? III) Quelles seraient les preuves et contre-preuves ? Ensuite arrivent des questions de philosophie. A) faut-il dire non (A1), peut-être (A2) ou oui (A3) à la notion de « vie après la mort » ? B) qui ou quoi survit : une seule personne (B1), une élite (B2), la collectivité (B3), toute l’humanité (B4) ou le monde (B5) ? C) qu’est-ce qui survit : une âme, l’esprit, le Soi... ? D) ce support est-il individuel, impersonnel, collectif ou universel ? E) à partir de quand survit-on : à l’instant du décès, à la « fin des temps » ?... F) pour combien de temps : toujours ?... G) selon quel temps : en temps linéaire, par cycles ou par spirale ?... H) où : sous terre, dans les étoiles, au paradis ou en enfer... ? K) selon quelle loi : le Jugement de Dieu, le Destin, le karma... ? L) pour quel type de survivance dans l’au-delà ou dans la nouvelle vie ? M) avec quelle fin dernière : extinction du moi (nirupadhishesha-nirvâna), union en Dieu... ? Le scientisme arrête immédiatement sa réflexion par une suspension du jugement : on n'en sait rien (A3). La conception chrétienne de la vie après la mort enchaînerait, avec sa "logique" : survivance (A3), totalité de l’humanité (B4), spiritualisme (l’âme immortelle), fin des temps…, pour aboutir à la résurrection des corps auprès de Dieu.

Au point d'arrivée, une dizaine de types de survivance sont envisagés, qui peuvent coexister ou se succéder, fusionner ou se répartir selon les personnes, les actions, les circonstances. Elles se déclinent principalement en existence neutre, existence larvaire, existence démoniaque, damnation ou salut, transmigration par réincarnation ou par métempsycose, transformation en étoile, palingénésie universelle ou éternel retour.

Existence neutre, Limbe. Selon le Coran (sourate VII, 46), il existe un « voile (hijab) entre le Paradis et l’Enfer », al-A ?râf (rempart, murailles), demeure réservée, semble-t-il, à ceux qui ont fait à égalité bien et mal. Selon Thomas d’Aquin les enfants morts sans baptême ne vont ni au paradis ni en enfer, ils ne ressentent pas de douleur et n’ont pas conscience de manquer une destinée surnaturelle (Quaestiones disputatae De malo, qu. 5, art. 3) (1270).

Existence larvaire. Homère : « L'âme (psukhe) rentra en terre comme une fumée, avec un âpre murmure » (Iliade, XXIII, 107). Anciens juifs : « Les Ombres (Harÿfa'im) tremblent sous terre » (Job, XXVI, 5).

Démonisation. À Rome, les "larves" ou "lémures" sont des âmes des morts devenues des démons malfaisants (Apulée, Du démon de Socrate, XV).

Damnation. Le bouddhisme compte Six Destinées (sad-gati) dans les renaissances (punarbhava), dont trois sont « mauvaises » : animal (tiryagyoni-gati), esprit affamé (preta-gati), habitant des enfers (naraka-gati). Christianisme : « Le Fils de l’homme enverra ses anges qui ramasseront de son Royaume tous les scandales et tous les fauteurs d’iniquité, et les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents » (Matthieu, XIII, 41-42).

Salut. Le bouddhisme soutient qu'il se produit, à la fin des cycles de renaissance (samsâra), un épuisement complet (nirupadhishesha-nirvâna), comme le feu qui a consumé son combustible (Mahaparinirvana Sutra. Discours sur le nirvâna parfait) (IIIe s. av. J.-C.). Christianisme : « Le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Saint Paul, Epître aux Romains, VI, 23).

Réincarnation. Allan Kardec, spirite : « Réincarnation, retour de l'Esprit à la vie corporelle... Elle peut avoir lieu sur cette terre ou dans d'autres sphères, mais toujours dans un corps humain, et jamais dans celui d'un animal » (Instruction pratique sur les manifestations spirites, 1858, éd. 1923 p. 27). Papus, occultiste : « La réincarnation est le retour du Principe spirituel dans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour un être humain, cette enveloppe est toujours un corps humain » (La réincarnation, 1912, Dangles, 1968, p. 12).

Métempsycose, samsâra (cycle des naissances et des morts). Hindouisme : « Comme l’on quitte des vêtements usés pour en prendre de nouveaux, ainsi l’âme [nara : l’être humain, l’incarnation] quitte les corps usés pour revêtir de nouveaux corps [d’homme, démon, animal, peut-être plante] » (Bhagavad-Gîtâ, II, 22) (V°-IIe s. av.-J.-C.) ; « Qui aura tué un brâhmane entrera dans des matrices de chiens ou de porcs, d’ânes, de chameaux, de vaches, de chèvres, de moutons, de cerfs ou d’oiseaux, ou même [de démons tels] que les Kandala ou les Pukkasa » (Lois de Manou, chap. XII, 55) (200 av. J.-C.-200 ap. J.-C.).

Transformation en étoile ou en constellation ou transport dans le ciel étoilé. En Égypte, le pharaon Ounas, à sa mort (2323 av. J.-C. ?), devint la constellation d’Orion (Pyramid Texts, Sarcophage Chamber, Southwall, utterance 219, 186). Aristophane : « Ce n’est donc pas vrai ce qu’on dit à propos de l’air, que nous devenons des astres sitôt qu’on meurt ? » (La paix, 832-837) (421 av. J.-C.).

Métamorphose, palingénésie universelle. Sur Orphée (?) : « Il existe une antique tradition, dont nous gardons mémoire, selon laquelle les âmes arrivées d’ici [la Terre] existent là-bas [l’Au-delà], puis à nouveau font retour ici même et naissent à partir des morts [tous : poussières, germes, plantes, etc. comme parties ou ensembles] » (Platon, Phédon, 70 c). Leibniz : « Il n’y a donc point de métempsycose, mais il y a métamorphose ; les animaux changent, prennent et quittent seulement des parties » (Principes de la nature et de la grâce, § 6) (1714).

Éternel retour, palingénésie cosmique. Les Mésopotamiens : “Mais Ishtar [déesse de la fécondité, de l’amour, de la guerre] est tout cela et plus. Elle est la re-née… Elle est le rythme, et les rythmes n’ont pas de fin, c’est la mort, ils ont tous un commencement” (The Phoenician Letters, Manchester, Mowat Publishing, 1979, 34-35). Le stoïcisme : « Socrate existera de nouveau, ainsi que Platon, ainsi que chacun des hommes avec ses amis et ses concitoyens ; chacun d'eux souffrira les mêmes choses, maniera les mêmes choses ; toute cité, toute bourgade, tout champ seront restaurés. Cette reconstitution (apocatastasis) de l'univers se produira, non pas une fois, mais un grand nombre de fois » (Némésios d’Émèse, De la nature de l’homme, 38).

Quelques conceptions religieuses et philosophiques (par ordre alphabétique)

Selon le bouddhisme

Dans le bouddhisme originel17 les êtres vivants (sattva) se répartissent en Six Destinées (gati), selon les actes dont ils éprouvent la rétribution selon les actes des vies antérieures : 1) habitants des enfers (naraka, séjours des damnés, souffrant, jusqu'à épuisement du mauvais karma), 2) animaux, 3) trépassés (preta, intervalles des mondes où vivent les trépassés, morts faméliques), 4) titans (asura, dieux inférieurs), 5) dieux (deva), 6) hommes. Entre les destinées successives, les êtres sont dans une existence intermédiaire (antarâbhava). Il s'exerce moins une loi des causes, une rétribution des actes (karman), qu'un processus automatique, une transmigration (samsâra) due aux actes du corps, de la parole ou de l'esprit : par effet naturel, toute action appuyée sur une volition produit ses effets. L'être qui transmigre (Pudgala) n'est pas vraiment une personne, plutôt un agrégat (Skandha), une continuité phénoménale aux éléments changeants, sans soi permanent. L'enchaînement de la transmigration est dû à trois racines du mal (akushala, Trois Poisons) : le désir, la haine, l'ignorance. Le saint (Arhat), libéré des divers liens, n'a plus de renaissance (Punarbhava, en p?li : punabbhava).

Selon le christianisme

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Selon le christianisme, l'ascension spirituelle se fait à travers la souffrance inhérente à la condition humaine. Jésus s'étant déclaré être la voie vers l'immortalité de l'âme, ce serait par lui que l'on peut atteindre la vie après la mort. "Jésus (...) dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14, 6)." Les souffrances d'ici-bas sont alors perçues comme de multiples occasions des les unir la souffrance du Christ crucifié et ainsi de devenir des êtres donnés à l'image de son enseignement (aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés (Jean 13, 34)) et ainsi obtenir la grâce de l'éternité. Le chrétien engagé dans une telle démarche spirituelle accepte conséquemment la souffrance comme une grâce de salut, et cela, tout en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour la faire diminuer autour de lui. Il participe ainsi à la souffrance rédemptrice du Christ par sa condition de mortel qui, en aucun cas, n'échappe à la souffrance.

La Bible fait référence à la vie après la mort, et cite les paroles du Christ à ses disciples à cet effet:


Jésus, chemin vers le Père (Jean,13,14): "Que votre cœur ne se trouble pas: vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures : sinon vous aurais-je dit que j'allais vous préparer le lieu où vous serez ? Lorsque je serai allé vous le préparer, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, si bien que là où je suis, vous serez aussi. Quant au lieu où je vais, vous en savez le chemin." Thomas lui dit : "Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas, comment en connaîtrions-nous le chemin ?" Jésus lui dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n'est par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Dès à présent vous le connaissez et vous l'avez vu."

Le jugement dernier et l'accession à la vie éternelle: À la résurrection des morts, " des justes et des pécheurs " (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier. Ce sera " l’heure où ceux qui gisent dans la tombe en sortiront à l’appel de la voix du Fils de l’Homme ; ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal pour la damnation " (Jn 5, 28-29). Alors le Christ " viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges (...). Devant lui seront rassemblés toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs. Il placera les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (...). Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à la vie éternelle " (Mt 25, 31. 32. 46).

Selon l'hindouisme

Dans l' hindouisme des Upanishad, chez Yâjñavalkya (VIe s. av. J.-C.), fondateur du Yajur-Veda blanc, apparaît la notion de renaissance, de réincarnation ; dans sa Brihadâranyaka-Upanishad 18, la notion de rétribution des mérites et des fautes apparaît, karman signifie maintenant "acte moral et résultat de l'acte" (et non plus "acte rituel"), l'homme se dissout à la mort, mais son karman est cause d'une naissance nouvelle qui héritera de ses actes bons ou mauvais de l'existence antérieure. Dans un ouvrage attribué au même Yâjñavalkya, le Shatapatha-Brâhmana, du Yajur-Veda blanc, il est posé que ceux qui n'accomplissent pas correctement les rites renaissent après la mort, que l'immortalité acquise par les rites est de durée limité, que la crémation produit une nouvelle naissance ; qu'on passe à la mort entre deux feux, qui brûlent les méchants et épargnent les bons, lesquels vont alors vers le Soleil. D'autres Brâhmana ajoutent que le père renaît dans le fils.

Selon l'islam

Les musulmans croient qu'un certain nombre d'évènements surviennent après la mort dont les étapes les plus importantes sont :

  • la vie dans le barzac : Le barzac est le lieu où les âmes, "enfous" en arabe (pluriel de "nefs"), seront regroupés.

L’âme se détache du corps par l’intermédiaire d'un ange spécial dit ange de la mort. Selon l'islam, le sommeil est considéré comme une mort. L’âme doit attendre la fin du monde. les martyrs sont projetés dans le temps, selon le coran le martyr ne meurt jamais il va directement au paradis.[réf. nécessaire] NB : Le martyr, pour l'islam, est non celui qui a renoncé à la vie plutôt que d'abjurer, mais est celui qui est mort pour une cause, jugée noble ou sacrée, à un moment donné de l'histoire. Selon l'islam celui qui est mort en défendant ses biens est considéré comme un martyr.

  • La fin du monde : elle a une caractéristique double. Elle est soudaine et générale.

Elle est soudaine en ce sens qu'elle surgit d'une manière brusque et rapide. Seul Dieu en connait l'échéance19. Elle est générale en ce sens qu'elle est cosmique. Dans le coran et les paroles du prophète tous les messagers antérieurs à Mohammed ont parlé de ce jour apocalyptique. Tout doit disparaître.

  • Le Jour du Jugement : Il surviendra alors que la terre sera une autre terre, ainsi que les cieux (Coran 14 :48) et durera 50 000 ans. Le soleil se rapprochera beaucoup de la terre et sa chaleur augmentera 70 fois plus qu'en été. Les humains seront dans l'obscurité cependant qu'il n'y aura pas d'ombre sur Terre20. Allah jugera les gens sans intermédiaire.

Le jour du jugement connaît plusieurs étapes :

  1. "yawm alhachr" ou le jour de la résurrection, La Résurrection physique : Elle marque le début du Jour du Jugement. Les gens seront ressuscités par Allah, nus et incirconcis, afin d'être jugés.
  2. Le Rassemblement : Tous les gens seront rassemblés en un lieu pour se faire juger.
  3. L'Exposition des livres : Chaque individu a un livre qui lui est propre où est inscrit tous ses actes : Chacun aura ses actes, bons ou mauvais, qui seront exposés.
  4. La Rétribution : En fonction de leur actes, les gens seront récompensés ou châtiés.
  5. La Balance : Les actes seront comparés, bons contre mauvais.
  6. Le Pont : Il relie la nouvelle Terre aux abords du Paradis et il sera dressé au-dessus de l'Enfer dans lequel tous les mécréants chuteront ainsi que certains musulmans désobéissants.
  7. Le Bassin : Chaque communauté aura son bassin duquel les croyants boiront avant d'entrer au Paradis.
  8. L'Intercession : Avec la permission d'Allah, les prophètes, ainsi que d'autres pieux, intercèderont pour les musulmans qui méritent le châtiment.[réf. nécessaire]
  9. La demeure finale en enfer ou en paradis :-L'enfer; C'est un endroit dans lequel seront châtiés les mécréants éternellement, ainsi que pour une période, certains musulmans désobéissants. L'Enfer connait plusieurs demeures. - Le Paradis : C'est une demeure de félicité éternelle réservée aux personnes unifiant Dieu, ainsi qu'aux personnes sincères. Comme l'enfer, le paradis dans le coran est appelé AL JANNA, parfois il est désigné dans le pluriel (JINENE) ; Il connaît aussi plusieurs demeures, la plus haute est appelée FERDAWS d'où le mot : PARADIS
  10. La Vision du Seigneur : Les musulmans verront-ils Allah ? Selon les sunnites, il s'agit de voir la lumière du seigneur sans notion de distance et sans qu'il y ait un doute sur cette vision ; selon la tendance chiite, il est impossible de voir le seigneur, il s'agit de voir la lumière du seigneur.

REMARQUE : Est ce que Les musulmans croient au supplice et à la félicité dans la tombe ? Les théologiens disent qu'il s'agit d'un sujet à controverse. Les paroles prophétiques qui parlent d'un jugement ici bas dans la tombe ne sont pas convaincantes quant à leur vivacité... Notez bien que les paroles prophétiques ne sont pas toutes véridiques et exactes. Seul le coran, d'après les théologiens, n'a pas pu être déformé car fut récité par les musulmans. Le supplice et à la félicité dans la tombe ne sont mentionné que dans certains "hadiths" de la sunnah (paroles prophétiques) mais leur valeur véridique est controversée.. Selon cette dernière, après la mort, toute personne sera questionnée dans sa tombe par deux anges du nom de Mounkar et Nakir : "Qui est ton Seigneur ? Qui est ton prophète ? Quelle est ta religion ?". Les musulmans pieux répondront correctement à ces questions et auront la félicité dans leur tombe, tandis que les mécréants et certains musulmans désobéissants n'y répondront pas correctement et seront châtiés.

Les mécréants seront chatiés en attendant le jugement :

« Alors que le pire châtiment cerna les partisans de Pharaon: Le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l'Heure arrivera (il sera dit): Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment ! »

21. Ibn Kathir a dit: "ce verset est une grande référence dans l'argumentation des adeptes de la Sunna visant à prouver l'existence d'un châtiment dans la tombe pendant le barzakh".

Selon le judaïsme

Traditionnellement, le judaïsme pensait que les défunts rejoignaient le royaume des morts, le Shéol, et qu'ils y demeuraient comme des ombres. Le livre de Job (vers 450 av. J.-C.) l'affirme : "Ma vie n'est qu'un souffle... Comme la nuée se dissipe et passe, qui descend au Shéol n'en remonte pas" (VII, 7-9). Seuls Énoch et Élie sont "enlevés vivants vers le ciel". Les méchants n'ont pour châtiment que la souffrance et le malheur dans leur existence sur Terre, la stérilité ou la mort prématurée (Deutéronome, XXVIII). Cependant Isaïe (53.12) et Ézéchiel (37.1-14) suggèrent la rétribution du juste et la résurrection à une vie nouvelle des morts réconciliés à Dieu.

Selon le Livre d'Urantia

Le Livre d'Urantia décrit le parcours ascensionnel de l'âme survivante, comme une succession de vies jalonnant différents niveaux de réalités de moins en moins matériels et de plus en plus spirituels, pour atteindre in fine le Paradis.

Dans le terme immédiat de la vie terrestre, "les survivants mortels ressuscités reprennent le fil de leur vie exactement au point où ils l'ont laissée quand ils ont été surpris par la mort", sur l'un des 7 mondes des maisons, en fonction de leur degré d'évolution spirituelle.

À l'autre extrémité de leur "pèlerinage du temps et de l'espace", les âmes ascensionnelles acquièrent le statut de "finalitaires" après avoir été embrassé par la présence de Dieu, et retournent en mission éducative dans l'univers.

Le mécanisme de la mort physique n'est pour autant pas une fatalité. Les humains spirituellement les plus évolués, peuvent fusionner avec leur esprit divin intérieur (fragment du Père universel habitant l'homme) et être directement transféré dans l'au-delà (le monde "morontiel"), comme "emporte dans un char de feu".

Inversement, la véritable mort est celle de l'âme s'accompagnant de l'extinction de la personnalité pour ceux qui, malgré la miséricorde divine, réitèrent leur refus de progrès spirituel et leur longue participation au grand œuvre de l'univers auquel Dieu les invite.

Selon le mormonisme

Dans le mormonisme, la vie après la mort est une partie du plan de salut par lequel Dieu réalise l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Sous certaines conditions, le mort peut devenir lui-même un dieu créateur.

Selon les philosophies antiques

Pour les anciens Grecs (Homère, Hésiode), l'âme du défunt passe le lac du Styx sur la barque de Charon. Elle franchit ensuite les portes d'airain gardées par Cerbère, et elle demeure à jamais dans l'Hadès, le monde invisible, sous terre, avec la vie d'une ombre, "dépourvue de force et de sens", sans espoir de retour (Odyssée, XI, 602). L'Achille d'Homère dit ceci : "Même dans la demeure d'Hadès, l'âme et l'image sont, après tout, quelque chose" (Iliade, XXIII, 103). Mais le sort des bons n'est pas meilleur que le sort des méchants. Seuls les grands criminels (Sisyphe, Tantale, Ixion) sont châtiés ; et seuls quelques privilégiés (Ménélas, Achille) sont transportés aux Îles des Bienheureux. Ennius soutient que, pour les Anciens, à la mort, le corps allait au tombeau, l'âme au ciel et l'ombre aux Enfers ; on lit dans l'Enéide (V, 81) : "Salut, cendres qui vainement me sont rendues, âme et ombre paternelles."

Pythagore, Empédocle, Platon défendent la métempsycose.

Platon s'exprime par mythes22 sur ce sujet. Dans le Gorgias (522-527), à la fin de leur première existence, toutes les âmes sont jugées, puis les âmes coupables sont châtiées, les autres récompensées aux Îles des Bienheureux. Selon La République, livre X (mythe d'Er), toutes âmes sont jugées (614 cd), puis les âmes des coupables sont conduites pour mille ans aux Enfers où elles sont châtiées ; les autres, pour la même durée de mille ans, vont au ciel (X 615 a) ; passé ce temps, elles reviennent toutes à la prairie du jugement (X 614 c), d'où elles gagnent le tribunal des Moires qui les renvoie sur la Terre, chacune choisissant, pour sa deuxième existence, son genre de vie (X 617 de). Le but est la purification23.

Les anciens stoïciens (Zénon, Cléanthe,